Le Savoir-faire 7L se retranscrit au travers des centaines d’étapes nécessaires à la construction de nos souliers. Aujourd’hui, nous mettons en lumière ce processus, à travers les étapes qui reflètent notre souci du détail pour vous proposer des souliers qui traversent le temps.

Une étape cruciale
Bien en amont de la construction du soulier, cette étape participe tout autant à sa longévité.
Pour qu’un soulier puisse traverser le temps, il est essentiel de sélectionner une peau de première qualité en étant attentif aux petites imperfections qui pourraient compromettre sa longévité.
La qualité de la doublure n’est pas non plus à négliger, étant donné qu'elle sera directement exposée à la transpiration du pied.

Un examen méticuleux
précède toujours la découpe du cuir, car même une peausserie d’excellente qualité peut présenter des défauts. Cette inspection permet d'évaluer la densité et la souplesse du matériau, évitant ainsi les cuirs qui risquent de :
- Perdre leur forme ou se déformer prématurément
- Développer des plis disgracieux
- S'user rapidement aux points de friction et de flexion répétée

Le choix de la tannerie
Conscients que toutes les peaux ne se valent pas, nous accordons une attention particulière à leur sélection. C’est pourquoi nous avons choisi de ne travailler qu’avec des Maisons européennes, reconnues pour leur savoir-faire et leur héritage. Parmi elles, Weinheimer Leder (Allemagne), Stead (Angleterre), Tanneries du Puy (France) et Biessuno (Italie).

Note technique
Un cuir dit "creux" présente une structure interne fragile, généralement due à une densité insuffisante.

Un geste rare au savoir-faire ancien
La confection des plateaux de nos souliers revêt une importance particulière. Nous avons fait le choix de préserver un savoir-faire ancien en proposant une couture entièrement réalisée à la main.
Nous utilisons deux techniques de couture différentes, entièrement réalisées à la main par un artisan : le cousu main jointé double aiguille, présent sur l'Ivy, le Classic Moc ainsi que sur le Gatsby et le Edmond, et le cousu main pincé double aiguille, que l’on retrouve cette fois-ci sur le Nicodème et le Vadillo.
Ce geste technique reflète notre engagement à perpétuer des traditions qui tendent à disparaître. Non seulement la couture est bien plus solide mais elle apporte aussi une touche unique à chaque mocassin à travers ses irrégularités.

La couture main jointée double aiguilles
Deux pièces de cuir sont assemblées bord à bord grâce à l’utilisation de deux aiguilles :
- Technique utilisant deux aiguilles
- Assemblage de deux pièces de cuir distinctes
- Les pièces sont positionnées bord à bord
- Permet une jonction précise et solide entre deux morceaux de cuir

La couture pincée main double aiguilles
Un seul morceau de peau est utilisé. Le cuir est pincé pour créer un effet de relief.
- Technique utilisant deux aiguilles
- Travail sur un seul morceau de cuir
- La peau est pincée pour créer un effet de relief
- Technique décorative qui apporte du relief et du caractère aux souliers

Épouser parfaitement les formes
Une fois la tige assemblée, le soulier n'a pas encore sa forme finale. Il faut lui donner son volume définitif.
Pour ce faire, est utilisée une forme. Autrefois en bois, elle est aujourd’hui majoritairement en plastique, et est une réplique exacte du volume interne de la chaussure.
La tige est d’abord positionnée sur la forme avec la première de montage, puis une machine spécialisée exerce une tension assez forte pour plaquer le cuir contre la forme, éliminant tout excédent de matière et évitant les plis parasites.
C’est une étape délicate où le cuir est humidifié et chauffé en amont, pour lui permettre de gagner en souplesse et éviter qu’il ne craque sous la force de la machine.
Chez Septième Largeur, nous avons développé un large éventail de formes, réparties en deux catégories, large et fine. Chacune a été pensée pour des modèles spécifiques, avec une attention particulière au confort et à l’équilibre esthétique.