Afin de savoir si l’on est bien chaussé, plusieurs points sont à vérifier.
Premier point, sûrement le plus évident, il ne faut pas ressentir de douleur excessive. En effet, il arrive parfois que des clients se chaussent trop petit (bien qu’assez rare) en se disant que c’est normal au départ et que le soulier se fera au fil de ports. Or, si vous ressentez des douleurs, en particulier au niveau du talon et/ou des orteils, c’est le signe d’une pointure trop petite. Lors du premier essayage, il est normal de sentir une certaine pression au niveau de ces zones, mais pas de la douleur. Naturellement, vos orteils ne doivent pas toucher le bout de la chaussure : en effet, un soulier s'élargira au niveau des zones de tension, mais il ne s’allongera jamais.
Ensuite, lors de l’essayage : mettez-vous en mouvement. Faites quelques pas et vérifiez que votre talon ne sorte pas de vos souliers lors de la marche. Cela serait le signe d’une pointure trop grande. (n.b. Il ne faut pas, comme on peut le lire parfois, pouvoir glisser de doigts entre votre talon et l’arrière du soulier).
Lorsque vous aurez vérifié ces deux premiers points qui sont des problèmes liés à la pointure uniquement, il vous faut vous assurer que la forme corresponde bien à votre pied. Pour ce faire, il faut s’assurer qu’il n’y ait pas trop d’espace vide au niveau de l’articulation métatarso-phalangienne : cela provoquerait, au fil des ports, un marquage du cuir par des plis d’aisances disgracieux. A l’inverse, veillez à ne pas être compressé à ce niveau. Une légère tension doit se faire sentir au niveau des garants (coup de pied) mais vous ne devez pas ressentir de douleur excessive. Cela voudrait dire que l’empeigne est trop basse/fine pour votre pied ou que votre coup de pied est assez fort : si c'est le cas, essayez une forme plus haute/large ou des modèles à laçage ouverts, comme un Derby.
Enfin, assurez-vous qu’il n’y ait pas trop d’espace vide au niveau de la voûte plantaire : cela serait le signe d’une forme trop large pour votre pied.